Le pangolin fut fort surpris Lorsque de son terrier il apprit Que l’auteure de cette chinoiserie Ne serait autre que la chauve-souris.
Il est scientifiquement reconnu Que ce chiroptère méconnu Héberge plus d’un coronavirus Et accessoirement moult puces.
Le pangolin n’en prit pas ombrage Car cet animal certes sauvage Est d’une relative bonhomie Et ne souhaitait pas cette pandémie.
Quant à l’ailée chauve-souris Ne reniant point cette théorie Elle ne servirait que d’hôte intermédiaire Et ne constitue pas un produit alimentaire.
Les chauves-souris et les pangolins Les animaux terrestres et marins Ont toute leur place dans la nature Il faut sérieusement en prendre la mesure.
Moralité : Ne laissons pas notre peur du virus Nous amener à détruire le processus Des fonctions écologiques essentielles À notre environnement et ses merveilles
Jean-Paul MAUGIER
